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Selon le Rapport des Nations
Unies sur les
Migrations Internationales, environ
175 millions de personnes vivent en dehors de leur pays
natal. " Une personne sur dix dans les régions
développées est un travailleur migrant " (1)
Les diverses cultures du monde ne sont plus cloisonnées
dans les frontières de leurs propres territoires. Elles
cherchent aussi à vivre, à s'exprimer et à se perpétuer
dans de nombreux autres pays.
La prise de conscience nécessaire et réciproque de la
richesse bénéfique de la diversité culturelle exige une
attitude appropriée et certains efforts. Car la culture
ne s'épuise pas dans le patrimoine culinaire; elle vit
et s'exprime à travers les arts, les sciences, les
religions et bien d'autres domaines essentiels de
l’expérience et de la communauté humaines.
Les systèmes de valeurs et les formes d’expression de
ces diverses cultures sont uniques, parfois fragiles et
toujours irremplaçables. C'est notamment pour aider à la
préservation de ces cultures et de leur patrimoine que
l’UNESCO a promulgué le 21 mai comme "Journée mondiale
de la diversité culturelle pour le dialogue et le
développement".
Le directeur général de l’UNESCO appelle à " favoriser
l’expérience de cette diversité dans un esprit de
curiosité, de dialogue et d’écoute réciproque. C’est
ainsi que nous saurons retrouver le sens de notre
engagement collectif au service de la solidarité
intellectuelle et morale de l’humanité. "
Un simple attrait pour "l'exotique" est insuffisant pour
qu'une telle "expérience" se réalise. La sensibilité à
l’autre et une culture de base sont à la fois
nécessaires et pré requises.
Mais si cette expérience se réalise elle peut,
effectivement, ouvrir la porte à la concorde; l'art et
la science de la relation de "cœur à cœur".
Il
faut pour cela une "curiosité", mais saine, un
"dialogue", mais cultivé et une "écoute réciproque" mais
altruiste.
(1)
http://www.un.org/News/fr-press/docs/2003/POP849.doc.htm
-Denis Bricnet et Thérèse Martin |