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 Nouvelles Spiritualité

 

Giordano Bruno,

scientifique et mystique du XVIème siècle

 

La sagesse des animaux

 

Le Bardo-Thödol

 

La Terre Gaste

 

Musique de la Terre

 

Primus Tempus -
pour une nouvelle Renaissance

 

Concentration et éveil intérieur.

 

Frères de vie, frères de douleur.

 

Le coach philosophe.

 


 

Giordano Bruno, scientifique et mystique du XVIème siècle

 

 

 

 

 

 

Le 17 février marque le jour anniversaire de la mort d’un des plus grands visionnaires de l’histoire de la Renaissance. Giordano Bruno, philosophe, scientifique, poète, observateur de la Nature, de l’Homme et du Cosmos est sans nul doute l’esprit le plus en avance sur son temps.

Quatre siècles plus tard, son message et son œuvre monumentale ouvrent toujours des voies de connaissance essentielles à l’épanouissement de l’homme contemporain.

Dès la fin du 16ème siècle, ce libre penseur va littéralement révolutionner la science par ses avancées en astronomie. Giordano Bruno, exemple étonnant de l'homme de la Renaissance, défie les dogmes de son temps. Non seulement ses conclusions contredisent la doctrine de l’Église, la Terre n’étant plus le centre de l’univers, mais il propose aussi une vision d’autres univers parallèles. Les idées qu’il défend devant l’Inquisition le conduiront au bûcher. Arrêté, il mourra brûlé vif le 17 février 1600 au Campo dei Fiori.

Bruno est condamné pour avoir affirmé le lien de l’homme avec la Nature et l’Univers dans lesquels le Divin s’exprime. Il a redécouvert les clés de la réconciliation de l’humain avec son environnement, réactualisant la science hermétique des liens, des rapports, des relations.

Mais aujourd’hui encore, notre époque matérialiste, minée par l’obscurantisme de la négation du divin, engendre une déconnexion de l’humain avec son environnement et sa nature. La lutte pour la liberté de pensée et la liberté de conscience redeviendrait-elle, comme à l’époque de Giordano Bruno, un combat bien réel? Combien de temps faudra-t-il encore pour réapprendre la dimension sacrée de l’univers et de l’humain?

Pourtant, Albert Einstein, un des rares mystiques scientifiques du XXe siècle, en écho à Giordano Bruno peut-être, vient partager la même vision qui animait son prédécesseur quatre siècles auparavant lorsqu’il écrit : “La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions éprouver est la sensation mystique. Là est le germe de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui ne sait plus être saisi d’admiration ou perdu d’extase, est comme mort.”

-Céline Bouchard

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22 février 20100

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La sagesse des animaux

 

 

 

 

 

 

En saison estivale, il n’est pas rare que nous nous retrouvions en nature pour nous ressourcer. Que ce soit aller en vacances dans un chalet dans les bois, faire une excursion en montagne, ou séjourner aux abords d’un des nombreux lacs d’eau douce du pays.

 

Pour peu qu’on s’y attarde, nous voilà en contact avec un monde mystérieux qui nous permet de renouer avec l’émerveillement. La nature est toujours étonnante, belle et dépolluante autant physiquement, psychologiquement que mentalement. Un lever de soleil sur un lac un peu brumeux, un petit sentier en forêt qui mène aux abords de rivières parfois bordées de hautes herbes, ou une promenade dans une forêt de grands pins régénère l’être tout entier et apaise l’âme. Et dans ces paysages magnifiques, quelques fois des rencontres saisissantes viennent capter notre attention.

 

Celui ou celle qui a déjà croisé un animal sauvage dans son habitat naturel au détour d’un sentier sait ce dont il est question. Marcher dans un boisé et se retrouver nez à nez avec un renard ou encore lors d’une excursion en forêt surprendre et être surpris par un chevreuil, le voir s’arrêter net à notre vue et faire l’expérience profonde du contact du regard avec l’animal, voilà qui n’est jamais anodin.

 

Au contraire, cette expérience de rencontre avec l’âme du monde animal peut nous plonger dans un univers empreint de magie qui va au-delà de la pensée cartésienne. Les anciens parlaient du langage des animaux et des messages de sagesse qu’ils adressent à ceux qui peuvent y être attentifs et sensibles. Que ce soit la tradition celte, amérindienne, maya, toutes ont compris la sagesse de la vie qui s’exprime à travers ces rencontres imprévisibles entre l’humain et les animaux et nous permet de comprendre les liens qui nous unissent à eux.

 

Chaque animal a ses caractéristiques propres, ses mœurs, sa relation à son environnement et aux autres animaux. La rencontre privilégiée avec l’un d’eux est une source de réflexions sur les principes, les forces, les qualités qui existent dans la nature et par conséquent dans la nature humaine. Elle inspire l’individu à être attentif à lui-même, à développer ses qualités afin qu’il découvre son potentiel et puisse s’harmoniser à sa propre nature. La contemplation du monde animal étrangement nous humanise. Elle nous permet de saisir la sagesse de la vie et d’apprendre à nous y harmoniser.

 

-Céline Bouchard

 

27 juillet 20099

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Le Bardo-Thödol

 

 

 

 

 

 

« Apprends à mourir et tu apprendras à vivre »,

nous dit un enseignement lamaïque.

Le Bardo-Thödol est le livre des morts tibétains. Il signifie « libération par entendement dans le plan suivant la mort ».

Le Bardo-Thödol traite principalement de la science de la naissance, de la mort et de la renaissance. Il y est aussi question des divers états d’existence peuplant l’univers. Et il enseigne la voie de la libération de ces états intermédiaires.

Un bardo est une période intermédiaire entre la mort et la renaissance. Il peut être vécu dans un état de somnolence, mais pour se libérer du Samsara (cercle des renaissances), il faut accomplir ce voyage en toute conscience et non pas en état de sommeil.

Or on ne peut se libérer de quelque chose que l’on n’a pas assumé.

En conséquence, il faut se préparer durant sa vie incarnée à ne pas céder à tous ses désirs ni à toutes ses peurs. Nous devons être les conquérants de notre propre libération. D’où l’importance de l’initiation et de la préparation dès son vivant pour affronter les pulsions issues de l’inconscient.

L’un des moyens pour guider notre conscience du particulier égoïste vers l’universel est le mandala dont on voit un exemple qui accompagne ce point de vue.

Le mandala est une image de l’univers. Il comporte une vision complexe et globale de la vie qui aide à sortir de nos catégories dualistes. La structure et la dynamique du mandala échappent à la logique du ou (exclusion, séparatisme) pour intégrer celle du et.

La libération, le nirvana, est une réalité coexistant simultanément et paradoxalement avec samsara. C’est notre conscience qui prend pour réalité l’un ou l’autre plan de manifestation. Il est ainsi possible de se délivrer du cercle des renaissances à condition de prendre conscience que tout l’univers est création mentale.

Ce point de vue comprend des extraits du livre de Fernand Schwarz, le Bardo-Thödol, aux éditions Nouvelle Acropole, 1993.

-Charles Goyette


29 mai 20099

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La Terre Gaste

 

 

 

 

 

 

Qui ne connaît pas le roi Arthur ? Dans le "cycle arthurien", la Nature est très présente. Elle l’est déjà dans la forme du récit qui est entrelacé comme la trame de la vie. L’histoire du roi Arthur et des chevaliers de la table ronde a la structure complexe et fertile du mythe.

 

Les personnages féminins du mythe sont à l’image des cycles de la nature. Que l’on pense à la reine Guenièvre semblable à la nature fleurie, épanouie, nourricière. Et que l’on compare à Morgane avec son côté chtonien, froid, hivernal. N’est-ce pas là le rythme des saisons, avec tous les contrastes de Gaia ?

Avec son épée Excalibur, « la foudre durcie », Arthur détient le pouvoir de relier le monde matériel au monde spirituel – le haut et le bas, comme l’éclair. Mais attention ! Régner est exigeant et il ne faut pas usurper le pouvoir. Dans une société traditionnelle, seul celui qui accomplit son devoir d’Humanité peut détenir un pouvoir dans la collectivité.

Au milieu du mythe, Merlin se retire. Il laisse à Arthur la liberté d'exercer son pouvoir d’être humain, il le laisse donc face à ses propres choix. Or Arthur, à la première opportunité de choisir, sera conduit par son orgueil et plantera furieusement Excalibur dans le sol - et le monde matériel, sans lien avec le spirituel, tombera à l'abandon.

Guenièvre, la Nature fleurie, se retire alors elle aussi.
C'est la "Terre Gaste".

 

C’est la terre inféconde, sans Roi, sans transcendance.

Le cycle se poursuit avec la quête du Graal qui est une source intarissable de vie. C'est une phase d'épuration et de dépouillement pour les chevaliers, c'est-à-dire pour Arthur à travers eux. Au terme du dépouillement, le Graal apparaît sous la forme d'une coupe (dans la tradition Celte un chaudron), symbole de la jeunesse de l'âme tournée vers un Idéal noble.

Dès le moment où Arthur porte ses lèvres au Graal, il reprend vie et avec lui la Terre refleurit. Mais cette fois, c'est le fleurissement qui provient d'actes de conscience. C’est l’Homme qui, avec son pouvoir de choisir, accepte son devoir de nourrir son âme et celle de ses semblables avec les plus hautes vertus et les actes les plus nobles.

 

-Charles Goyette

25 avril 20099

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Musique de la Terre

 

 

 

 

 

 

Sphère magnifique qu’on surnomme la belle bleue. Adorée de ceux qui savent en entendre la mesure et en saisir la dimension éternelle. Une Terre unique, majestueuse poursuit son ballet céleste avec la lune pendule de la vie. Une Terre, un Soleil offrent encore le plus beaux des théâtres des mystères.

D’abord les forces colossales d’une lune, qui rythme amoureusement la vie des vents et des marées, moteur de vie des océans jusqu’aux plus petits organismes vivants.

Une musique grandiose où toute chose rencontre son mouvement dans une harmonie qui coule de la source. Dans le cycle de la vie, la magie de la gestation fait son œuvre. Au début, ce sont les cœurs de la nature que l’on entend battre. Un rêve plus beau que la fiction devient réalité.

De l’est à l’ouest, du nord au sud, ses océans, ses continents, ses pôles, ses terres aux couleurs et aux contrastes multiples. Pays de montagnes escarpées, sommets de neige, plats pays, pays de vallées, ou de rivières, de torrents, terres chaudes du désert ou de forêts tropicales. Océans infinis, glaciers bleutés. Canyons majestueux, forêts feutrées de séquoia géants, pins, bouleaux, terres de marais et de joncs. Chaque parcelle élève son chant vibrant jamais fixe toujours en mouvement.

Liée aux terres comme à sa mère, la grande migration des oiseaux portée par les courants aériens et la force de leurs battements d’ailes à accomplir la grande traversée pour un rendez-vous sacré. Puis le retour des oies blanches et des hérons ramenés par le dégel des terres et par la crue des eaux printanières.

De l’espace aérien jusqu’au plus profonds des océans, le chant des baleines surgit des fonds marins portant une mémoire étranges des origines. Des saumons remontent les rivières à contre-courant pour frayer. Des bancs de sardines tourbillonnant en un seul corps fortifié accomplissent leur destin.

Dans le souffle de la création les pulsations de la nuit et du jour donnent la mesure du réveil. A l’aube, des loups, des renards, des peupliers, des oiseaux silencieux guettent le lever du soleil du jour qui va renaître.

En hommage à la journée internationale de la Terre et à la mémoire d’un frère amoureux de la nature.

 

-Céline Bouchard

21 avril 20099

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Primus Tempus -
pour une nouvelle Renaissance.

 

 

 

 

 

 

C'est le premier janvier qu'on célèbre le Nouvel An - soit quelques jours après la "naissance de la lumière" au solstice d'hiver. Si ce nouvel an est bien réel du point de vue cosmique, la naissance de la Nature ne nous est perceptible que bien plus tard.

C'est en fait à l'équinoxe vernal, donc au printemps, que, plus près de nous sur notre Terre Gaïa, le nouvel an se manifeste par la renaissance de la Nature. Le mot printemps vient d'ailleurs du latin Primus (premier) et Tempus (temps) ce qui traduit bien l'idée de commencement d'un cycle.

Bien que nous sachions quelles saisons divisent l'année, nous n'en percevons en général pas le caractère cyclique - occupés que nous sommes à nos affaires urgentes. Comme nous sommes enfants de Gaia, il serait pourtant utile de mieux connaître ses cycles pour s'y accorder.

Ainsi le printemps est associé à la naissance de la vie. C’est le moment où tout fleurit et s’ouvre aux bienfaits des rayons du soleil. C'est l’éveil, le souffle qui commence à se manifester. Une impulsion d'énergie nouvelle se fait sentir pour tous. C'est d'ailleurs avec le signe astrologique du Bélier, force d'impulsion, que s'ouvre le printemps.

Puis vient l'été qui est la plénitude de la vie. Ce qui s’était amorcé au printemps est maintenant totale réalité. Il y a expansion de la vie et maturation des fruits.

En automne, on récolte. La vie commence à décliner doucement. Les feuilles perdent leur éclat et ne peuvent plus rester attachées aux branches. L’or remplace le vert. Du point de vue de la vie humaine, c'est l'âge mûr. Mais ce déclin du corps n'est pas celui de l'âme qui continue son ascension et qui sème les graines d'un prochain printemps.

Arrive l'hiver et l'apparente mort de la nature, bien que la vie reste latente dans la profondeur des racines. Tout maintenant dort et se repose. Ce moment de repos n'est pas définitif. Un nouveau printemps poindra après l’hiver - ce sera une nouvelle naissance.

Si l'on fait de la Nature notre maître, on comprendra que tout ce qui vit doit passer par des cycles. Il n'y a ni expansion linéaire continue ni chaos anarchique permanent.

La Nature nous enseigne aussi que tout ce qui vit travaille et tend vers la perfection.

Pour ceux et celles qui rêvent de passer à une nouvelle étape humaine, c'est en y travaillant avec constance et en accord avec le cycle de la vie que l'on parviendra à une Renaissance individuelle et collective.

Le thème de ce "point de vue" reprend des idées d'un article sur les saisons signé Delia Steinberg Guzman dans la revue Acropolis :
http://www.nouvelleacropole.org/articles/article.asp?id=539

 

-Charles Goyette

26 mars 20099

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Concentration et éveil intérieur.

 

 

 

 

Des études scientifiques démontrent qu'entre le quotient intellectuel et la capacité de concentration, c'est cette dernière qui confère le plus grand avantage pour avoir du succès dans nos entreprises, quelles qu'elles soient.

Or la capacité de concentration peut non seulement s'acquérir mais on peut aussi l'enrichir si l'on y met des efforts soutenus.

Il est donc valide de chercher à combler nos déficiences de concentration pour mieux diriger notre vie et nos entreprises vers le succès.

Nouvelle Acropole a récemment organisé une conférence sur les enseignements tibétains concernant la concentration. Ces enseignements anciens n'ont rien perdu de leur actualité. C'est que les tibétains, comme les autres cultures spirituelles, s'occupaient d'éveiller en chaque personne les ressources latentes permettant de se libérer de ce qui entrave notre évolution.

Ainsi la philosophie, en tant que quête de sagesse et de liberté intérieure, a toujours existé partout dans le monde. Ce pourquoi les véritables écoles de philosophies, aujourd'hui encore, puisent aux sagesses tant d'Orient que d'Occident.

Pour la tradition tibétaine, la concentration va à l'encontre de la dispersion, qui est représentée sous la forme imagée d'un singe sautant de branche en branche. Incapable de se fixer, la conscience répond aux appels des appétits et désirs tant extérieurs qu'intérieurs.

La vie s'écoule en distractions successives et continuelles, depuis les soirées perdues à regarder la télévision jusqu'aux années passées à obtenir un diplôme qui bien souvent laisse notre âme vide.

La quête de sagesse requiert concentration, c'est à dire être "avec son centre". Et ce centre n'est pas physique, c'est un alignement entre les plus nobles idéaux humanistes et nos efforts pour les concrétiser.

Utilisée correctement, la concentration est un outil d'éveil du meilleur en soi. Cet éveil, lorsqu'il est réussi, génère un sens du service durable dont toute la société bénéficie – en temps de crise ou non.

 

-Denis Bricnet
 

 

30 janvier 2009

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Frères de vie, frères de douleur

 

 

 

 

La conférence de Nouvelle Acropole « Comment dépasser la douleur, Conseils pratiques de Bouddha » a été prononcée une nouvelle fois cette semaine à la demande d'un groupe situé dans le Bas Richelieu. L'engouement pour ce thème ne se dément pas.

 
Force est de constater que dans l'un des pays chéris de la planète, où règnent confort et abondance, nul n'échappe à la souffrance. Tout le cortège des plaisirs plus intenses les uns que les autres, de la motoneige à l'écran géant au plasma, en passant par les massages au chocolat; rien n'y fait. Chacun ressent aisément qu'il existe des douleurs spirituelles, des questions qui, si elles demeurent sans réponse, deviennent des tourments.

 
La puissance des enseignements du Bouddha réside dans leur simplicité et leur capacité à nous faire renouer avec la quête du sens. Tous peuvent sentir que la plus grande souffrance est l'ignorance de soi qui nous pousse à persister dans l'erreur, hors de notre propre voie.

 
La douleur est un professeur exigeant qui nous force à découvrir notre propre loi d'être. Si tout était parfait, sans douleur, aurions-nous droit à l'erreur? Serions-nous libres de notre marche? Pourrions-nous apprendre? Prenez le cas d'un parent qui voudrait éviter toute douleur à son enfant. Le laisserait-il apprendre à marcher, à faire du vélo? Cet enfant pourrait-il oser aimer ou caresser des rêves? Pourrait-il consacrer quelque effort à quelque idéal?

 
On comprend bien que la douleur est tissée dans la trame de l'existence. Songer qu'elle a un sens, qu'elle porte un message qui n'est pas une agression personnelle et qu'elle est souvent un passage obligé vers un changement d'état la rend plus acceptable. Ce n'est que lorsqu'elle nous semble absurde que la douleur est insupportable.

 
À en juger par les regards profonds et les acquiescements songeurs du public de cette conférence, nous aurions tous intérêt à multiplier les rencontres avec cette sagesse vivante, tellement négligée parmi les bruits mentaux de notre quotidien. Puisque nous avons tout, qu'est-ce donc qui nous empêche de nous occuper un peu plus de l'être?

-Youri Pinard
 

 

23 janvier 2009

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Le coach philosophe

 

 

 

 

Après l’édition du Journal des Affaires de décembre dernier, c’est au tour du quotidien Le Soleil de consacrer, en ce début d’année 2009, plusieurs articles sur le coaching.

 
Signe des temps, après des décennies d’autoap-prentissage et d’apprentissage en ligne dans le paysage de la formation des adultes, le coaching semble prendre de plus en plus d’ampleur dans nos sociétés contemporaines, et ce, aussi bien en Europe qu’en Amérique du Sud et du Nord. Par exemple, plus de 60% des gens d’affaires aux États-Unis auraient leur coach.

 
Mais qu’est-ce qu’un coach? On le définit comme un accompagnateur, un guide dont l'objectif est de vous permettre d’agir pour changer des choses qui ne vous satisfont pas dans votre vie, que ce soit améliorer sa capacité à communiquer, ou mettre en valeur ses talents, développer son leadership.

 
En fait, cette définition nous approche du sens premier du mot éducation qui vient de educaere et signifie « faire sortir de ». C’est-à-dire permettre à la personne de faire émerger son potentiel et de le développer afin d’être pleinement heureuse. Ainsi s’agit-il moins de communiquer des blocs de savoir que d’apprendre à penser et de mettre en pratique le savoir, les talents et les aptitudes.

 
Ainsi, le concept d’entraîneur n’est pas nouveau, Socrate était un coach avant le terme, il se définissait comme un accompagnateur d’âmes. Il créa la méthode, qui signifie littéralement « se mettre sur la voie », et permettait à ses disciples d’entreprendre une démarche de connaissance de soi par l’art de poser des questions afin de clarifier leur pensée, mais aussi leurs motivations, leurs sentiments.

 
Le coaching peut être une réponse aux lacunes d’un système d’éducation qui met fortement l’accent sur l’acquisition d’un savoir extérieur; oubliant l’essentiel, c’est-à-dire la connaissance que l’humain doit avoir de lui-même pour être vraiment heureux dans l’existence. C’est le fameux connais-toi toi-même des philosophes grecs ou encore les mots de Confucius quand il questionne la sagesse. « Qu’est-ce que la sagesse? C’est de connaître l’homme.»

-Céline Bouchard
 

 

14 janvier 2009

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