L’environnement : en parler ou agir ?

 

Une étude récente démontre que la couverture que font les médias des thèmes environnementaux a augmenté de 1700% entre 2003 et 2007. Cela reflète sans doute une réelle préoccupation de la population québécoise.

 

Toutefois, le fait d’avoir beaucoup parlé de l’environnement dans les nouvelles ne semble pas s’être traduit en actions correctives équivalentes sur la même période.

D’une part, la plupart des administrations publiques ne parviennent pas à respecter leurs engagements internationaux en matière environnementale, y compris l’engagement envers le protocole de Kyoto pourtant fortement médiatisé.

 

À ce sujet, le gouvernement canadien prévoit ne pas réussir à respecter son engagement de réduction d’émission de gaz à effet de serre. Au contraire, les émissions de CO2 ont augmenté de 27% au Canada depuis 1990.

D’autre part, la majorité des citoyens n’ont pas changé leur mode de vie de manière significative sur la période étudiée. Or s’il y a un champ ou la liberté du citoyen peut s’appliquer, c’est bien dans la sphère privée.

D’où vient la difficulté que l’on peut éprouver à modifier son mode de vie sans avoir à subir la contrainte de règlements coercitifs? Peut-être une part de difficulté provient-elle d’un comportement d’assistés face aux autorités.

 

Si c’est le cas, il est bon de réapprendre ce vieil enseignement dont Pierre Corneille avait fait l’écho dans Le Cid : « Les exemples vivants ont bien plus de pouvoir », … et devenir des exemples vivants.

 

-Charles Goyette

 

 

05 février 2008

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