La conférence de la 18e édition de la Semaine mondiale
de l'eau, organisée par l'Institut international de
l'eau à Stockholm vient de prendre fin. 2 500 experts
s’étaient réunis pendant une semaine afin de tenter
d’élaborer des solutions concrètes autour du thème : «
Progrès et perspectives sur l'eau : pour un monde propre
et en bonne santé ».
Le rapport de l'Institut international de gestion de
l'eau, rendu public lors de la conférence, a révélé
quant à lui des données dramatiques. Alors qu’au niveau
mondial, près de 2 personnes sur 10 sont privées d’eau
potable et que la moitié de l’eau utilisée pour
l’agriculture est gaspillée, plus de la moitié des
terres dans près de 70% des villes des pays en voie de
développement sont irriguées avec des eaux d'égout.
Les conséquences sont désastreuses. 1,4 million
d'enfants meurent chaque année de maladies dues à des
eaux usées, dont le choléra. 2,6 milliards de personnes
dans le monde n'ont pas accès aux installations
sanitaires et 7,500 personnes meurent chaque jour en
raison d'un manque d'hygiène. La situation n'a pas bougé
depuis sept ans nous disent les experts.
L’eau est source de vie et de santé. Qu’elle soit
accessible pour tous est la base du respect de la vie le
plus élémentaire. Sans une action intelligente et
concertée de la part des décideurs de protéger la
ressource et de la distribuer de façon équitable, une
large part de la population du monde est exposée à
continuer à mourir et à souffrir cruellement.
Espérons que cette réflexion de la Semaine Mondiale de
l’eau ravive la prise de conscience et les actions
concrètes. Il serait triste de voir le cœur humain
s’assécher au point de ne pas mettre tout en œuvre pour
s’aider lui-même et aider ses semblables. Ce qu’il nous
faut, c’est plus d’amour pour l’autre. Ne dit-on pas que
l’amour génère la vie?
-Céline Bouchard
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