Les baby-boomers, dirigeants d’aujourd’hui, ont peine à
comprendre la génération montante des leaders qui
prendront la relève. Eux qui ont lentement monté les
échelons se trouvent fasse à des jeunes insubordonnés,
pour qui l’ancienneté et la hiérarchie ne veulent plus
rien dire et qui semblent penser que tout leur est dû.
Les jeunes leaders veulent un travail qui donne un
sens à leur action. Obtenir un titre ronflant ne les
stimule pas. Ils recherchent la transparence et
l’éthique dans des entreprises où la compétence est le
premier critère d’avancement.
Ils ne cherchent pas un emploi, ils cherchent une
place, un rôle dans le monde. C’est pourquoi ils ne
priorisent pas le travail avant tout. Un jeune de la
génération Y ne se contente pas de faire son travail
comme on lui demande. Il veut savoir pourquoi. Il veut
comprendre sa place dans un plus grand tout et il veut
qu’on lui permette de réinventer son morceau du puzzle
pour aller plus loin.
Ils établissent leur sentiment d’appartenance de
manière plus sélective que leurs ainés. Alors que le
baby boomer se valorise par un poste important au sein
d’une organisation prestigieuse, le jeune leader veut
sentir qu’il apporte une valeur ajoutée à une
organisation respectable.
Les jeunes veulent suivre des leaders qui les
inspirent, dans des organisations auxquelles ils peuvent
s’identifier. La jeune génération ne respecte pas
les règles. Ce qu’il faut pour conduire cette génération
de leaders instruits et perspicaces vers leur maturité,
c’est passer de la gouvernance à l’éthique. Et ils sont
très exigeants.
Mais attention, les codes d’éthique fumeux ne
trompent personne. Pour qu’une valeur soit crédible,
il faut qu’elle se transforme en comportement. Et Il n'y
a qu'une façon efficace, et une seule, de généraliser
les comportements éthiques dans l'entreprise. à
C'est par l'exemple.
-Youri Pinard
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