Les paniers du temps des Fêtes.

 

 

 

 

Le mois de décembre est depuis quelques décennies celui des « paniers de Noël », ces sacs de nourriture qu'on distribue aux familles moins favorisées du Québec.
 
En décembre, tout le monde s'y met pour solliciter les dons du public : les médias avec la guignolée, les organismes caritatifs, les banques alimentaires, etc. Quant au reste de l'année, même si des personnes et des organismes continuent de se dévouer, on entend peu parler du sujet de la pauvreté.
 
À titre d'exemple, les derniers mois ont mis de l'avant la crise financière. Partout dans le monde, les gouvernements, via les impôts des citoyens, ont renfloué les banques négligentes à coups de milliards.
 
Les gouvernements ont eu une réponse énergique – et très généreuse - à la crise financière là où l'aide aux familles démunies ne suscite pas la même excitation frénétique des dirigeants politiques. Pourtant la crise financière des plus pauvres est bien réelle.
 
Ainsi les données couvrant 1999-2005 de l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) montrent que les 20% des familles les plus pauvres ont vu leurs dettes dépasser en importance la valeur de leurs biens. L'ISQ dévoile aussi que les 20% des plus riches ont vu leur patrimoine bondir de 30%.

Donc les plus riches creusent l'écart à grande vitesse.
 
Du point de vue philosophique, on reconnait que la pauvreté prend racine dans une déficience spirituelle. Une société économiquement riche peut être spirituellement pauvre, c'est-à-dire ne pas être composée d'individus qui placent le bien commun avant leurs avantages particuliers.
 
Pour voir s'épanouir de tels individus naturellement généreux, il faut une structure sociale qui favorise l'éveil de l'âme. C'est ce genre de formation dont on bénéficie dans une école de philosophie comme Nouvelle Acropole.
 

-Youri Pinard
 

   

5 janvier 2009

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