John et Yoko 40 ans plus tard - Nouvelle Acropole Canada
 

John et Yoko 40 ans plus tard

 

 


 

 

 

C’est il y a 40 ans, en 1969, que John Lennon et Yoko Ono enregistraient la chanson «Give peace a chance» lors de leur fameux bed-in à l’hôtel Reine-Elizabeth de Montréal. Cette chanson allait être reprise pendant des années lors de protestations partout dans le monde comme un cri de ralliement contre les conflits et les guerres.

 

À l’image des stars John et Yoko, des jeunes et moins jeunes tentaient l’expérience de la vie de hippies. Rapidement, ce mouvement bascula de son aspect idéaliste vers le côté hédoniste et il n’en resta que la négligence d’une hygiène élémentaire, la promiscuité sexuelle et l’usage de drogues.

 

La chanson est restée mais qu’en est-il du travail pour la paix? Il se divise en deux voies.

 

La voie officielle via entre autres les négociations de paix entre pays ennemis et les missions de paix de l’ONU. Et la voie citoyenne basée sur le militantisme fléchissant de simples citoyens dont les manifestations publiques ne font même plus l’objet d’un entrefilet dans les journaux locaux.

 

L’impulsion idéaliste et révolutionnaire des années 60 était bien authentique mais elle n’a pas trouvé une terre fertile dans un assez grand nombre de ses protagonistes. Car en plus de manifester pour un Idéal, il faut aussi s’en rendre digne.

 

Selon les enseignements légués par le patrimoine spirituel de l’humanité, la première lutte doit se livrer à l’intérieur de chaque être humain. Il est difficile de gagner cette lutte sans lumière, sans armes, sans connaître nos propres antagonismes intérieurs. Ce pourquoi de tout temps il y a eu une formation intérieure qui amène chaque personne a révéler le meilleur d’elle-même.

 

Si aujourd’hui cette formation intérieure est peu considérée, c’est que la formation académique « officielle » pour l’obtention d’un diplôme occupe toute la place.

 

Mais quel pouvoir défend à tout prix cette formation officielle qui délivre des diplômes ne garantissant en rien un comportement éthique, comme nous le démontrent les acteurs financiers de la crise actuelle.

 

Quel pouvoir crée des coalitions pour envahir des territoires pour s’accaparer les richesses qui s’y trouvent au détriment des populations locales?

 

Alors une chanson suffit-elle pour apporter la paix? Non si cette chanson n'est pas préexistante, comme un hymne dans le cœur des hommes et des femmes qui sont entrés « dans un processus de paix » avec eux-mêmes et avec les autres.

 

-Charles Goyette

 

   

30 mars 2009

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