Sans les abeilles ce n'est plus pareil...

 


 
 

 

 

L’alarme concernant la disparition des abeilles sonne déjà depuis 10 ans. Sous prétexte qu’on ne comprenait pas vraiment la cause de leur mort, le problème a été étudié avec peu de continuité pendant les dernières années et surtout sans aucune volonté politique et appui de la part des dirigeants pour minimiser les dégâts. Si bien qu’aujourd’hui, la situation s’est répandue à travers le monde et devient des plus dramatiques nous disent les chercheurs.

Prendre soin des abeilles, c’est prendre soin de tous les arbres fruitiers, en fait de toute la chaîne végétale, animale et par conséquent humaine. Einstein avait déjà mentionné que la disparition de l’abeille signifiait la disparition de l’être humain.

En réaction à la disparition des abeilles dans des régions entières, les apiculteurs ont commencé à se promener avec leurs ruches pour fertiliser les récoltes. Ce qui s’est avéré à court terme très lucratif pour les apiculteurs s’est révélé mortel pour les abeilles. Les transporteurs de ruches ont vu eux aussi, leurs colonies s’effondrer.

Les laboratoires d’experts qui se sont penchés sur la question ont trouvé que les abeilles souffraient du syndrome de déficience immunitaire (SIDA). Ce résultat a été jugé inacceptable par l’industrie qui cherche à trouver une maladie en cause afin de développer un vaccin encore une fois très lucratif pour « aider » les abeilles. Ce vaccin serait une combinaison de pollen de culture et de sirop de maïs génétiquement modifié.

Tant que la solution est dictée par le lucre, il n’y a pas d’avenir pour les abeilles et d’espoir pour l’être humain de renverser la vapeur. Tant qu’on enseigne aux agronomes et agrochimistes que la nature est primitive et sans intelligence, que le fait que les abeilles butinent 40% des productions agricoles est insignifiant et que tout ceci peut être remplacé par des technologies OGM, loin d’apporter des solutions durables on s’enfonce dans une spirale de déséquilibre qui dévaste la vie sur son passage.

Dix ans plus tard, le problème perdure. Maintenant en Chine les abeilles ont disparu sur de vastes territoires agricoles suite à l’utilisation intense des pesticides. Aujourd’hui les fermiers chinois se tournent vers leur gouvernement pour une solution. On leur dit de fertiliser leurs champs eux-mêmes. On peut voir des dizaines de milliers de fermiers grimper sur des échelles et plume à la main fertiliser les fleurs des poiriers pour assurer la récolte des fruits.

 

-Céline Bouchard

   

29 juin 2009

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