dans une société compétitive |
|
|
Que faire de la fragilité dans une société compétitive? Tel était le thème du colloque international de théologie et de spiritualité, qui se tenait le 17 octobre, à l’Université Laval, sous l’égide de la revue La Chair et le Souffle.
L’un des conférenciers invité, a proposé une réflexion fort lucide sur la fragilité du dialogue dans uns société compétitive. S’inspirant de Platon, Jean-François Malherbe a souligné des pré-requis sans lesquels le dialogue semble improbable. Selon lui, Socrate serait à la source de la première théorie du dialogue.
Reprenant habilement des extraits du Gorgias dans lesquels Socrate parle du dialogue lui-même, ou la communication entre deux intelligences, Malherbe résume en sept points ces conditions du dialogue que notre société semble fragiliser.
Le dialogue :
Le dialogue apparait donc comme un chemin fragile. Pour parcourir ce chemin, l’égo doit accepter volontairement d’assumer sa propre fragilité.
Paradoxalement, il faut pour cela que l’individu ait une certaine force intérieure, comme une confiance favorisée par sa propre authenticité. Sans cette force intérieure qui n’exclut pas la fragilité, les hommes manipulent, dominent ou se soumettent; mais jamais ne dialoguent.
|
26 octobre 2009 |
IMPRIMER | Nouvelle de société | Nouvelle à la Une |
© Nouvelle Acropole Canada |