2 130 000$ pour une leçon de ponctuation;
Les nuances de la pensée, ça compte…

 

Un quiproquo grammatical pourrait forcer Rogers Communications Inc. à verser un supplément de 2.13 million de dollars à Aliant Inc. pour l’utilisation des poteaux de câbles téléphoniques au Nouveau Brunswick. C’est 3 fois le prix prévu…

La responsable : une seule virgule dans un contrat de 14 pages.

L’Office Québécois de la Langue Française se référant au Nouveau Code de Typographie souligne le rôle sémantique de la ponctuation qui «sert avant tout à faire saisir toutes les nuances de la pensée d’un auteur et éviter ainsi de fâcheuses équivoques»

Un exemple souvent cité, question de vie ou de mort: « Il n’est pas mort, comme on l’avait dit » ne signifie pas la même chose que « Il n’est pas mort comme on l’avait dit ». Dans le premier cas, il n’est pas mort; tandis que dans le second cas, il est bel et bien mort, mais pas de la manière que l’on croyait. La ponctuation change tout.

Dans la vie quotidienne, même si l'erreur de ponctuation n'est pas pour autant financièrement pénalisée elle reste un symptôme qui peut indiquer une pensée qui manque encore de nuances ou a du mal à les exprimer.

Dans les deux cas rien n'empêche de se mettre à l'œuvre et de faire le nécessaire pour s'améliorer. La pensée n'est pas statique. Elle est vivante et supporte très bien l'éducation. Mieux, son éducation la grandît, l'affine, l'embellit et l'être intérieur qui réside en chacun se réjouit de pouvoir compter sur elle pour sa propre expression, expérience et épanouissement.

Si de surcroît la meilleure organisation mentale qui résulte de l'éducation de la pensée permet d'éviter les "fâcheuses équivoques" ainsi que les déboires contractuels, pourquoi s'en priver ?

 

-Nathalie Loiselle
 

 

07 décembre 2007

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